Abstract:
L’objectif de cette étude est de jeter la lumière sur les difficultés de l’utilisation des connecteurs qu’affront les étudiants soudanais, apprenant la langue française à l’université du Soudan de Sciences et de Technologie, de les analyser et par la suite de proposer des solutions qui peuvent contribuer à mettre un terme à ces difficultés. Les productions textuelles de ces étudiants sont caractérisées par de nombreux phénomènes qui restent problématiques. Un de ces problèmes est l'absence ou le mauvais emploi des connecteurs qui assurent la cohésion et la cohérence des textes.
Pour mener à terme ce travail, nous avons appliqué une méthode à la fois descriptive et analytique quantitative/qualificative.
Ainsi, nous fondons notre analyse sur deux tests, l’un est un texte écrit produit par les étudiants de 3ème année, l’autre est un test objectif contenant plusieurs questions parmi lesquelles il y avait un autre texte (guidé) écrit par les étudiants concernés.
Dans notre analyse, nous rendons compte d’abord des problèmes relevés par des statistiques représentant la portée quantitative de cette analyse.
En ce qui concerne les résultats obtenus, notre étude montre que les étudiants de troisième année ne maîtrisent pas l’utilisation des connecteurs et les textes produits par ces étudiants ne sont ni cohésifs ni cohérents. Ces résultats confirment nos hypothèses qui stipulent que certains dysfonctionnements au niveau de la cohérence et de la cohésion dans les textes que rédigent les étudiants de FLE s’expliquent par le mauvais emploi ou la non maitrise des connecteurs d’opposition et de concession.
Nous avons présenté, à la fin de l'étude, des recommandations telles que :
- La manipulation de l’apprentissage des connecteurs pour ressortir leurs propriétés syntaxiques et textuelles.
- L’insertion de l’apprentissage des connecteurs dans des séquences didactiques en lecture et en écriture, non d’en faire un enseignement coupé des pratiques discursives, qui ne pourrait alors que devenir normatif