Abstract:
Cette recherche part d’un constat simple : la plupart des apprenants de
(FLE) qui apprennent la langue française comme langue étrangère aux
universités soudanaises parlent bien la langue française, mais ils écrivent mal
au niveau de la forme linguistique et du contenu. Pour cela cette étude a pour
but de connaître les raisons derrière leurs erreurs et leurs fautes.
La méthode que nous avons choisie consiste à mener une
expérimentation d'une épreuve de DELF-production écrite- B1 fait par les
apprenants de la troisième année à l'université de Khartoum (à la faculté des
lettres) et à l'université du Soudan (à la faculté de pédagogie et à la faculté des
langues), pour arriver selon l'évaluation des copies et les résultats aux raisons
réelles qui sont derrière ces problèmes afin de trouver des solutions. Nous
supposons que ces apprenants sont au niveau linguistique qui leur permet de
passer cette épreuve, parce qu'ils prennent le même nombre d’heures qui fait
l'apprenant peut passer ce niveau de DELF. A travers cette expérience nous
pouvons arriver à une réalité qui nous reflète les problèmes réels dans le
domaine de la production écrite d'une part et elle reflète aussi le niveau réel de ces apprenants d'autre part.
Nous proposons un questionnaire destiné aux apprenants, pour connaître
leurs problèmes et les conditions qui les entourent dans ce domaine, avec un
autre questionnaire destiné aux enseignants pour connaître leurs avis sur ces
problèmes en essayant de les résoudre.
Grace à cette expérimentation nous avons atteint les résultats suivants:
Les causes qui provoquent les problèmes de la production écrite
concernent la méthode, l’enseignant et l’apprenant: Concernant la méthode, la
plupart des méthodes aux universités soudanaises sont des méthodes communicatives, elles donnent la priorité à la langue parlée et à l'expression
orale et elles ignorent un peu la langue écrite et l'expression écrite. Même les
méthodes qui s'intéressent à l'écrit, elles passent rapidement de l'expression
orale à l'expression écrite. Les heures consacrées à cette dernière ne s’avèrent
pas suffisantes.
Quant au facteur de l’enseignant, le manque de la formation de quelques
enseignants donne lieu à un manque de plan au moment du travail. Quelques
autres n'ont pas d'expérience suffisante pour enseigner l'expression écrite.
En ce qui concerne l’apprenant, il affronte beaucoup de problèmes
représentés dans le manque de connaissance de la plupart des règles de la
grammaire et le manque de la planification. De plus, il y a l'influence de
l'interférence de la langue maternelle et de la langue étrangère, à savoir
l’anglais.