Le Monde Invisible et le Rêve, dans Aurélia de Gérard de Nerval et dans Horla de Guy de Maupassant Étude comparative

Abstract

Cette recherche vise à mettre en évidence la fonction sociale et discursive "d’évitement" assignée à la littérature fantastique en France du X1Xième siècle, tout en étudiant ses thèmes particuliers de monde invisible et de rêve, la biographie particulière de ses auteurs Nerval et Maupassant, ainsi que la relation particulière entre l’écriture fantastique et les troubles mentaux de ces derniers. Pour atteindre les objectifs de la recherche, nous avons analysé la biographie de chacun des auteurs. De même nous avons abordé les œuvres choisies en appliquant l’analyse des thèmes et la psychanalyse que nous trouvons convenable pour les textes abordant des faits oniriques. La présente recherche nous a montré, à travers des exemples variés d’écrivains, qu’il existe effectivement une relation étroite entre la folie de l’auteur et sa narration de l’invisible. Nous avons vu que nos deux auteurs Nerval et Maupassant devenaient fous à la dernière période de leur existence, dans la clinique du docteur Blanche à Montmartre. La recherche montre également que la réussite de la littérature fantastique s’attribue à plusieurs facteurs culturels, religieux, sociaux et économiques du contexte français qui ont contribué à la croyance au monde invisible de cette littérature. La technologie et la progression scientifique rapide(et toute folle) au X1Xième siècle ont donné l’envie de recourir à l’inconnu et au surnaturel. Cela pousse les gens à la recherche d’une voie spirituelle afin de trouver un abri, même d’une façon imaginaire, pour s’évader de la réalité ardente. (Mots clés : hallucination, illusion, rêve, invisible, inconnu